A/ Débats liés aux dopage

A la fin du XIXe siècle, le dopage faisait intégralement partie de la préparation des coureurs, l’expression «  faire le métier » voulait dire « se doper ». En revanche, le mot « dopage » n'existait pas, on le remplaçait par les mots « stimulant » ou « fortifiant ».

De nous jours le dopage est devenu un grand sujet de débat.

Voici  un tableau qui résume les grandes idées qui s'opposent :

Bien que ce tableau apporte des arguments en faveur du dopage, la grande majorité de la population est contre le dopage.

Plusieurs débats par rapport au dopage ont été menés par des personnalités dans le monde du sport

Exemple 1 : Avis de deux personnes pour le dopage

* Pr Richard Wassersug (Professeur à l'université d'Halifax)

"Il est devenu impossible de faire respecter les règles. On n'a plus le choix. Il faut créer des Jeux Olympiques où l'usage des drogues serait permis. Ce serait plus équitable."

Courrier international - 1/7/1999

* Peter Winnen (Ex-coureur)

"Je n'ai pas hésité à prendre des stéroïdes anabolisants, une hormone de récupération, avec le risque d'être pris (...). Je trouve qu'en tant que cycliste professionnel je devais avoir le droit d'utiliser cela. Il ne s'agit pas de dopage, mais de médicaments."

Libération - 08/01/2000

Pour ces deux personnes, le dopage est quelque chose qui devrait être permis car c’est un médicament et comme certains trichent et d’autres non, le plus simple serait de l’autoriser pour mettre tout le monde sur un même pied d’égalité.

Exemple 2: L'ancien tennisman Yannick Noah

En 2011, Yannick Noah, a susciter une polémique en disant au magasine «  Le Monde » qu’il était favorable à la légalisation du dopage. Suite à cette polémique, il a tenue à s’expliquer et à dire qu’il voulait juste « ouvrir le débat ». "Je suis contre toute forme de dopage mais je suis aussi hypersensible à l'injustice. Or, aujourd'hui, il y a trop de tricheurs qui gagnent" a-t-il dit. Il est vrai que les sportifs sont peu impliqués dans les débats sur le dopage. Pour eux, c'est un peu un sujet tabou, Yannick Noah voulait donc "soulever cette chape de plomb qui pèse sur le dopage. "

Exemple 3: Un scandale éclate en Russie en 2015

Un documentaire, diffusé en Allemande intitulé « Dopage confidentiel : comment la Russie fabrique ses vainqueurs», dresse un portrait sévère de l'athlétisme russe, gouverné par le dopage et la corruption.

L'athlète russe Julia Stepanova, spécialiste du 800 m, actuellement suspendue pour dopage, et son époux, Vitali Stepanov, qui a travaillé entre 2008 et 2011 pour l'agence publique antidopage russe, ont dû quitter la Russie après avoir témoigné dans le documentaire. «On ne peut pas atteindre ses objectifs sans se doper. Tu dois te doper, c'est comme ça que ça marche en Russie », dénonce Vitali Stepanov. «Quand un sportif se fait "pincer", on le "jette" et on en prend un autre», poursuit son épouse. «La plupart des athlètes se dopent, la plus grande partie d'entre eux, 99 pour cent», soutient la lanceuse de disque, Jevgenia Pescherina.

Les avis diffèrent quand à l’affirmation de ces résultats (selon les journalistes,1/3 des médailles auraient été gagnées depuis 2001 par des athlètes suspects). La fédération Russe a rejeté ces accusations, les disant infondés et essayant de trouver des réponses rapides pour être accepter au JO de 2016. Cependant, sur la toile, les avis fusent, certains blogueurs ne sont pas étonnés de cette information et sont surpris du fait que peu d'athlètes se soient fait arrêter. « Je n’ai jamais douté que le dopage soit massivement utilisé dans le sport russe. Ce qui m’étonnait, c’est qu’on ne les attrapait peu » estime Vitalii Fersanov.

Ce scandale montre que la recherche anti-dopage est depuis longtemps en retard mais que des efforts sont faits ces dernières années. La lutte contre le dopage doit continuer d'évoluer afin de punir les personnes qui se dopent. On verra dans le grand B, que de nouvelles techniques sont mises en place.

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